Je propose plusieurs axes car une identité de marque peut être transmise de différentes manières, avec pour chacun un champ lexical et des idées phares, puis on brainstorme ensemble.

Je creuse les idées issues de la phase précédente : je les retourne dans tous les sens en me perdant sur Internet, les dictionnaires, les traducteurs… Je vérifie rapidement leur disponibilité sur le site de l’INPI, Google.

Je vous présente mes idées en argumentant car encore une fois un nom est le résultat d’une réflexion et pas seulement un coup de cœur.

Nous choisissons ensemble les noms les plus intéressants au vu de nos échanges, pour que je puisse affiner encore si besoin (car pour chaque idée je peux parfois tester plusieurs terminologies ou trouver des synonymes), et faire une recherche juridique plus poussée pour éliminer ceux qui sont d’office trop risqués (avec l’aide d’un partenaire avocat).

Ma première vérification des noms « à l’identique » ne suffit pas : il faut maintenant vérifier qu’aucun nom de marque ne soit trop proche de notre idée, que ce soit phonétiquement ou en termes de sens. Pour cela, seul un avocat est habilité à réaliser une recherche d’antériorité poussée. Trouver un nom peu risqué (car le risque 0 n’existe pas) est de loin la partie la plus fastidieuse et il arrive régulièrement, sans que l’on puisse le prévoir à l’avance, que le nom préféré soit trop risqué et qu’il faille finalement faire vérifier un deuxième nom… Et ainsi de suite.

Un nom seul est une coquille vide ! Pour transmettre un message impactant, il doit être accompagné de symboles graphiques (formes, couleurs…) et d’une baseline qui ont du sens. La baseline, également appelée tagline ou signature, est intégrée au logo. Elle doit expliciter ou compléter le nom. Si elle est descriptive de votre activité, elle peut être accompagnée d’un slogan (utilisé en dehors du logo en complément sur les supports de communication) qui sera plus émotionnel et si elle est plus émotionnelle, le slogan pourra être plus descriptif. Il n’y a pas de règles mais la communication globale doit être complète et cohérente.