Avec la crise, les entreprises ont tendance à sous-traiter davantage les compétences les plus éloignées de leur cœur de métier. Mais la conjoncture économique n’est pas le seul facteur qui a contribué à l’essor du freelancing. C’est également le reflet de l’évolution actuelle de la société, qui révolutionne tous les aspects de la vie et notamment le monde du travail.
L’avènement du freelancing est pour moi intimement lié à l’essor de « l’économie collaborative », accéléré par les nouvelles technologies et Internet.
Les nouveaux modèles de consommation (ou le retour d’anciens modèles tels que le troc !) font preuve de bon sens en plaçant la collaboration entre les individus au cœur de toute organisation : développement des AMAP, couchsurfing, auto-partage, crowdfunding…
Et le marché du travail n’est pas en reste ! Développement des espaces de coworking (leur nombre double quasiment chaque année en France), des plateformes mettant en contact freelances et entreprises… Tout tend à prouver la pertinence de ce modèle.
C’est également ce en quoi je crois et la principale raison qui m’a poussée à me lancer à mon compte.
Après avoir travaillé 5 ans aux services des marques en entreprise puis en agence, je suis intimement convaincue que le travail indépendant répond à un réel besoin de la part des entreprises, complémentaire au travail salarié.
Mon projet s’est nourri des rencontres riches d’enseignement que j’ai faites ces derniers mois et qui ont mené à de belles collaborations. Trouver la combinaison gagnante des compétences complémentaires de freelances experts dans leur domaine, me semble être la méthode la plus pertinente pour répondre de manière efficace et sur-mesure à une problématique unique.
Cette manière de travailler est aussi bien adaptée aux besoins des entreprises qu’à ceux des agences conseil : toute équipe a parfois besoin de sortir de son « quotidien », à la recherche d’un regard extérieur neuf, objectif et expert.